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Centre hospitalier Joseph-Imbert

1974
Présentation
Edifié sur la colline de Fourchon, la silhouette du centre hospitalier s’impose depuis l’arrivée à Arles par le sud-est.

Il porte le nom de son initiateur, Joseph Imbert (1903-1945) médecin

Vue aérienne de l'hôpital dans
son environnement paysager

et maire d’Arles, mort en déportation.

Issu d’un projet ancien, inauguré en 1974, il est l’œuvre d’une équipe d’architectes dirigé par Paul Nelson.

Celui-ci, né à Chicago en 1895, suivra les études de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris où il fréquentera le milieu artistique d’avant-garde, notamment Georges Braque.

Il commencera d’élaborer alors une conception originale relative à l’hôpital « machine à guérir » et lieu de santé.

De cette réflexion émergera la mise en forme de deux grands principes : l’optimisation des diverses fonctionnalités et le contrôle maximum des facteurs d’environnement.

Il en résulte, dans sa réalisation arlésienne, un bâtiment dont la structure générale massive et rationnelle, cache de savantes logiques de répartition des volumes, des surfaces et des circulations.

On remarquera également, à l’extérieur, l’extrême soin apporté à l’environnement paysager, ainsi que les astucieux volets mobiles protégeant du soleil les façades principales est et ouest.

En 1996, une partie de l’édifice (façades, toitures et bouches d’aération) a bénéficié d’une inscription sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

Histoire
La construction de l’hôpital fut longue à se réaliser.

Dès le début du XXe siècle est lancée une souscription publique pour la construction extra-muros (à Pont-de-Crau) d’un hôpital.

Maquette du projet réalisée
par Paul Nelson en 1970



Cependant, ce premier projet ne verra jamais le jour.

En 1938, à l’initiative du Docteur Joseph Imbert, maire d’Arles, une nouvelle implantation est envisagée sur la colline de Fourchon, et en 1942 est entreprise une étude géologique.

Mais la mort en déportation de Joseph Imbert provoque l’ajournement du projet.

Un concours lancé en 1947 est finalement rejeté par la commission nationale de l’Equipement en 1965.

C’est alors qu’une nouvelle équipe d’architecte est désignée sous la direction de Paul Nelson.

L’avant projet est approuvé en 1969 et le chantier débute en 1970. L’établissement sera inauguré en 1974.

Localisation

Le centre hospitalier est situé en limite sud de l'agglomération, sur le plateau de Fourchon.

Descriptif
Sur la base d’une trame unique structurelle en béton de six mètres de côté, l’architecte parvient à concevoir deux typologies distinctes.

D’une part, la fonction hôtelière est assurée

Vue intérieure du centre hospitalier

dans une sorte d’« unité d’habitation » organisée par étage sur le principe d’unités de soins dotées d’une double circulation, plaçant le personnel infirmier au centre du dispositif.

D’autre part, rez-de-chaussée et sous-sol répartissent avec un maximum de flexibilité et d’évolutivité, administration et services extérieurs, ainsi que services de soins intensifs.

Deux accès et circulations verticales distinguent le circuit relatif au fonctionnement interne de celui du public.

Le décollement de la toiture et le dispositif parasolaire constituent une seconde peau à l’édifice, extérieure et autonome.

A l’intérieur, les ambiances colorées et lumineuses sont particulièrement étudiées pour la qualité des conditions de travail du personnel et le bien-être psychologique des malades.

L’ensemble témoigne des rêves technologiques et humains de l’architecte, de son engagement dans un fonctionnalisme radical nourri d’une esthétique moderne.

Restauration
Evenement
Visite

Activités dans les monuments

6 monuments romains ou romans à découvrir

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La base du patrimoine

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125 édifices, 10 sites sont décrits au travers des 23 quartiers et hameaux de la commune d'Arles.

Ces descriptions sont complètées par la mise à disposition de plus de 1500 documents.

Les quartiers de la ville :

les Quartiers de l'agglomération

Les quartiers du centre ancien sont les suivants :

- Cité
- L'Hauture
- Méjan
- Roquette
- Cavalerie / Lamartine

Les quartiers de l'agglomération sont les suivants :

- Alyscamps / Bigot
- Barriol / Plan-du-Bourg
- Chabourlet
- Fourchon
- Mouleyrès / Griffeuille
- Trébon / Monplaisir
- Trinquetaille

Les hameaux de la commune :

La commune d'Arles et ses hameaux

Les hameaux de la commune sont les suivants :

- Albaron
- Gageron
- Gimeaux
- Mas-Thibert
- Moulès
- Pont-de-Crau
- Raphèle
- Saliers
- Salin-de-Giraud
- Sambuc
- Villeneuve

Moteur Collections

Présentation

Le moteur Collections est un projet parallèle du ministère de la Culture, recensant plus de 4 millions de documents, dont près de 18.000 sur Arles. Plus de précisions sur la page dédiée

Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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