Tour de l 'Horloge
1558Présentation
La tour vue de la place de la République
des deux édifices.Elle fut construite, en effet, au milieu du XVIe siècle en remplacement d’une tour plus ancienne.
En une période particulièrement prospère de l’histoire arlésienne, elle fut voulue par les consuls, soucieux d‘afficher leur pouvoir.
Ainsi, la tour s’impose au cœur de la ville, à coté de la maison commune des édiles municipaux, et face au clocher de la cathédrale Saint-Trophime, elle-même symbole du pouvoir religieux.
Son architecture est caractéristique de la Renaissance et largement inspirée de l’Antiquité, qui devient dès cette époque un vif sujet d’inspiration et de curiosité au sein de la ville.
Histoire
La place de la Républiquesur une
litographie du XIXe siècle
La noblesse domine le terroir, tandis que la bourgeoisie s’enrichit dans le négoce.
Il en résulte une modernisation de la ville et un essor des créations architecturales et artistiques, en cette époque de la Renaissance.
C’est dans ce contexte que les consuls, dirigeants de la ville, choisissent d’édifier un nouveau beffroi qui fut construit entre 1543 et 1558.
Localisation
La tour de l’Horloge occupe l’angle nord-est de l’hôtel de ville. Elle est donc mieux visible du plan de la cour que de la place de la République. Cette dernière, cependant, offre le recul nécessaire pour admirer sa partie supérieure et son intégration à l’ensemble monumental.
Descriptif
Entablements avec frises sculptées, colonnes
Elévation de la tour,intégrée à l'angle
nord-est de l'hôtel de ville
Quatre horloges, dont une seule subsiste, furent installées dans la partie supérieure de la tour.
A l’intérieur se trouvaient plusieurs cloches (une grosse et deux petites) qui sonnaient dans les moments importants de la vie de la cité, notamment en cas d’alerte.
Le mécanisme très sophistiqué des horloges occupait la plus grande place. Une cloche y sonnait l’heure. Celle-ci fut refondue plusieurs reprises ; elle portait chaque fois les noms des nouveaux consuls.
Au dessus, la rotonde est surmontée de « l’homme de bronze », statue représentant le dieu Mars, autre évocation de l’Antiquité. Laurent Vincent, fondeur avignonnais, la réalisa en 1555.
On dit qu’elle fut faite avec le bronze des canons que l’armée de Charles Quint avait abandonnés lors de son incursion en 1536.
A la Révolution, l’ « Homme de bronze » faillit être démonté et fondu pour faire des armes.
La conservation de la tour, et son intégration lors de la construction de l’hôtel de ville, furent voulues par les consuls.
La solution retenue fait partie des contributions apportées par Jules Hardouin Mansart au projet.
Restauration
Evenement
Visite
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Présentation générale de la ville
Histoire
Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.
César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…
Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.
La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.
Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.
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