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Grand Prieuré de l'ordre de Malte (musée Réattu)

XVe XVIe XVIIe siècle
Présentation

Cour et escalier d'honneur
du Grand Prieuré

Au nord du quartier de la Cité, le Grand Prieuré impose au bord du Rhône sa majestueuse façade, dont la diversité architecturale témoigne de plusieurs siècles d’histoire.

Initialement formé de deux commanderies médiévales du prestigieux ordre des chevaliers de Malte, l’édifice visible aujourd’hui date principalement des XVe, XVIe et XVIIe siècles.

C’était le siège du grand prieur de l’ordre, et jusqu’à la Révolution, s’y tenaient au moins deux fois par an, les assemblées des commandeurs de la langue de Provence.

Vendu comme bien national au peintre et collectionneur Jacques Réattu, il deviendra en 1868, musée municipal des Beaux-Arts.

Au XXe siècle, le musée s’oriente particulièrement vers l’art contemporain et la photographie.

Histoire
Les Chevaliers de l’Ordre de Malte (ou Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem) forment une communauté de moines-soldats fondée au XIe siècle, au moment des croisades.

L’ordre se divise

Portrait d'Honoré Quiqueran de BeaujeuPrieur
de l'Ordre de Malte

en commanderies, regroupées par territoires sous l’autorité d’un grand prieur.

L’ancienne commanderie de Saint-Thomas fut édifiée à partir de 1358, après la destruction de celle fondée au XIIe siècle à Trinquetaille.

Elle devint Grand Prieuré en 1562, après le pillage de celui de Saint-Gilles lors des guerres de religions.

C‘est au XVIIe siècle qu’il fut reconstruit, notamment par un de ses plus célèbres prieurs, Honoré Quiqueran de Beaujeu.

Un décret de 1615 établira que les grands prieurs y résideraient désormais. La commanderie deviendra ainsi le Grand Prieuré des quarante huit commanderies de la langue de Provence.

Les deux bâtiments sont saisis en 1792 et vendus comme biens nationaux à Jacques Réattu, collectionneur et peintre, en plusieurs lots de 1796 à 1827.

Sa fille, héritière sans descendance, vend en viager les bâtiments et les collections à la ville, qui en fera un musée public des Beaux-Arts en 1868.

L'édifice connaîtra de nouvelles restaurations en 1936 (toitures, plafonds, planchers,...) sous la direction de Léon Véran, architecte des Monuments historiques et Jules Formigé, architecte en chef.

Localisation

Le Grand Prieuré se situe au nord du quartier de la cité, en bordure du Rhône, à proximité des thermes de Constantin.
L'entrée du musée se fait par la rue du Gand Prieuré.

Descriptif
Le Grand-Prieuré est à l’origine formé de deux commanderies contiguës, chacune bâtie autour d’une cour intérieure.

De la commanderie de Saliers, érigée au XVe siècle, demeurent remarquables

La façade nord sur le Rhône

surtout la façade sud de la cour intérieure, une superbe salle voûtée au rez-de-chaussée et la grande pièce du premier étage, donnant sur le fleuve, et qui servit d’atelier à Jacques Réattu.

La commanderie de Saint-Thomas, devenu Grand Prieuré, s’ordonne également autour d’une cour intérieure, réduite en 1640 par la construction d’un majestueux escalier d’honneur, remplaçant l’ancien escalier à vis.

A chaque étage des loggias bordées de balustres, s’ouvrant sur la lumière de la cour, relient les pièces entre elles.

Construite à partir de 1503 avec façade sur la rue, la chapelle d’un style gothique tardif, est dotée d’un chevet plat, surmontée de trois travées voûtées en croisée d’ogives, avec des clés à pendentifs armoriés.

La salle qui surmonte la chapelle abritait les archives.

Le corps de logis nord, particulièrement valorisé par le fleuve, résume l’histoire architecturale de l’édifice.

Il a conservé des éléments de fenêtres à meneaux et croisillons remplacés par de larges fenêtres au XVIIIe siècle. Le sommet de la façade offre un décor médiéval de créneaux et faux mâchicoulis ornés de superbes gargouilles.

La porte d’entrée sur la rue du Grand-Prieuré, surmontée d’un fronton à pan coupé date du XVIIe siècle.

Restauration
Evenement
Visite
Edifice ouvert au public

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Les quartiers de la ville :

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- Trébon / Monplaisir
- Trinquetaille

Les hameaux de la commune :

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Les hameaux de la commune sont les suivants :

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Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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