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Abbaye romane de Montmajour

XIIe siècle
Présentation
L’abbaye romane de Montmajour, atteste à la fois de la richesse de la communauté, de la Renaissance médiévale de l’Eglise d’Arles, et des progrès remarquables de l’architecture de l’époque.

Sur

Elévation du chevet est de l'abbaye

le sommet nord de la colline, la nouvelle église abbatiale impose son grandiose vaisseau, propre à rassembler toute la communauté pour la liturgie solennelle.

Au dessous, une crypte, dont les puissants volumes sont dépouillés de toute ornementation, incite plutôt au recueillement individuel.

L’édifice s’articule étroitement avec les bâtiments indispensables à la vie monastique dont le centre est le cloître, à l’architecture et la décoration remarquables.

L’abbaye médiévale de Montmajour connaîtra une grande renommée, avant que le relâchement spirituel et la ruine matérielle ne nécessitent une reprise en main au XVIIe siècle, qui donnera lieu à de nouvelles constructions.

Histoire
La communauté constituée depuis le Xe siècle, va profiter rapidement, outre des aumônes, des libéralités de la noblesse et du clergé, jusqu’à devenir une puissante seigneurie foncière.

Cette

Enluminure de la Bible de Montmajour

enrichissement, lié à une période de Renaissance médiévale et de renouveau de l’économie, va inciter la communauté à construire un vaste ensemble abbatial.

A une hypothétique première église du XIe siècle, (évoquée par les textes, mais sans trace monumentale) vont s’ajouter de nouvelles constructions : église abbatiale, cloître et bâtiments conventuels. Au XIVe siècle, on y ajoutera une tour de défense.

Ce premier monastère connut une grande réputation, dominé notamment par le grand pèlerinage des reliques de la Sainte-Croix, dit « Pardon de Montmajour ». Il ne cessera également de s’enrichir, attirant bien des convoitises.

A partir du XIVe siècle, les papes prirent l’habitude de mettre l’abbaye en commende, c'est-à-dire à concéder en dehors de la congrégation, voire à des laïcs, les bénéfices de l’établissement.

Ce type de pratique entraîna une décadence progressive de la vie monastique, dont la reprise en main se fera, à l’initiative de l’archevêque d’Arles, au début du XVIIe siècle.

Localisation

L'abbaye romane se dresse au nord de la colline de Montmajour, à quelques kilomètres au nord-est d'Arles, en direction de Fontvieille.

Descriptif
L’abbatiale, qui impose sa haute et puissante silhouette romane, est l’une des constructions les plus élaborées de Provence.

D’une conception architecturale visiblement inspirée de l’Antiquité,

Plan shématique de l'église basse

elle étonne également par son haut degré de raffinement technique.

Elle superpose une église haute à nef unique à une crypte à déambulatoire et chapelles rayonnantes, l’une et l’autre en totale discordance de plan.

L’abside centrale de la première, en forme de polygone à quatre pans, est simplement décorée par trois fenêtres de plein cintre.

Ces ouvertures sont surmontées par une magnifique archivolte moulurée qui se retourne en imposte et retombe sur de robustes colonnes.

A l’extérieur, la façade ouest est en fait un mur provisoire pour clore la construction des deux travées de nef, le plan primitif en prévoyant trois supplémentaires.

Elle permet d’admirer l’appareillage de pierre de grande qualité. Le chevet, à l’est, est entouré de tombes rupestres de forme humaine.

L’église inférieure, ou crypte, est bâtie à flanc d’une pente escarpée. Elle constitue une sorte d’assise pour l’église supérieure et est demeurée, elle aussi, inachevée.

L’édifice présente un transept très long et relativement étroit. Tout le croisillon sud est entièrement rupestre et chacun des croisillons s’ouvre sur une absidiole en plein cintre, couverte par une voûte en cul-de-four, et précédée par une travée de choeur très massive.

Le cloître forme un rectangle de 26 mètres sur 24 dont les quatre galeries s’ordonnent autour d’une petite cour.

En façades, elles sont rythmées par une série d’arcs surbaissés, bandés entre les contreforts. Il offre un décor ornemental d’une grande richesse.

Des bâtiments conventuels ne subsistent aujourd’hui que la salle du chapitre, le réfectoire, les vestiges du dortoir et du cellier.

Restauration
Evenement
Visite
Partiellement visible de l’extérieur.

Horaires d’ouverture et tarifs : s'adresser au 33 (0)4 90 54 64 17.

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Présentation générale de la ville

Histoire

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et un voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui, dès le VIe siècle av.J.-C., entreprirent de s’implanter en territoire ligure.

César envoya en septembre 46 av. J.-C. les vétérans de la VIe légion qui fondèrent une colonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments : forum, temples…

Au XIIe siècle sont édifiés la primatiale Saint-Trophime et les bâtiments canoniaux, autour d’un cloître. En plein essor économique et géographique, Arles accueille les pèlerins qui se dirigent vers Saint-Jacques de Compostelle.

La ville connaît au milieu du XVIe siècle, un moment de prospérité où peut s’épanouir une Renaissance toute imprégnée de culture antique. La période de reconstruction des XVIIe et XVIIIe siècles a donné à Arles son image actuelle : l’Hôtel de ville, la plupart des hôtels particuliers, des maisons, bordant les rues du secteur sauvegardé datant de cette époque.

Arles est aussi un lieu d’imaginaire. Par la splendeur des éléments naturels- le Rhône, la lumière, le vent- elle n’a cessé d’attirer des artistes. La ville se tourne aujourd’hui, par ses projets, vers la modernité.

Jeux éducatifs :

Drôle de Labyrinthe à l'amphithéâtre :

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Trouve moi si tu peux au théâtre antique :

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parcours du petit baigneur :

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