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Pont aux lions

1866
Présentation
D’imposants lions sculptés, situés en bordure du fleuve, attisent la curiosité du visiteur abordant la ville depuis le nord.

Ils appartiennent au premier ouvrage fixe jeté sur le Grand Rhône,

Vue rapprochée de l'une des statues

après des siècles de ponts de bateaux et divers bacs.

La voie ferrée qu’il porta fut exploitée à partir de 1868, jusqu’à sa destruction en 1944.

Bien qu’en majeure partie disparu, l’édifice demeure aujourd’hui encore un témoin du tournant économique du milieu du XIXe siècle.

Sa construction signe de son empreinte aussi bien l’arrivée du chemin de fer à Arles, que l’exploitation industrielle de la houille les Cévennes.

Enfin, cette figuration du « lion d’Arles », est la plus monumentale qu’il soit donné d’admirer en ville.

Histoire

Le pont bombardé

L’ouvrage est construit à partir de 1866 sur la ligne d’Arles à Lunel (Hérault).

Celle-ci est utilisée pour le transport du charbon de la Grand Combe (Cévennes gardoises).

Le viaduc est ouvert à l’exploitation le 27 janvier 1868 et fonctionnera jusqu’à sa destruction lors des bombardements de 1944.

Outre les vestiges encore visibles aujourd’hui, quelques photos anciennes en rappellent la présence dans le paysage urbain arlésien.

En 2008, les monumentales sculptures font l'objet d'une restauration.

Localisation

Les culées et leur statuaire sont situées, en rive gauche, non loin des gares routières et SNCF ; en rive droite, au nord du cimetière de Trinquetaille.

Descriptif
Le pont, de type viaduc, présentait un tablier métallique tubulaire aujourd’hui disparu.

Prévu pour double voie, disposition rare à l’époque, ses piles en pierre, particulièrement solides

Le pont sur une photographie ancienne

et massives, ont résisté aux bombardements.

Les culées supportent deux larges et majestueuses entrées de style antiquisant, ornées de statues de lions sculptées par Pierre-Louis Rouillard (1820-1881).

Haut de trois mètres, faits d’un assemblage de pierre de taille de Beaucaire, les animaux sont figurés assis, la patte droite levée sur le blason de la ville. Ce mode de représentation reste assez rare en matière d’héraldique.

Les lions, dos au fleuve, font face aux quartiers que reliait le pont ; celui du Trébon en rive gauche, celui de Trinquetaille en rive droite.

Bien que disjointes par le souffle des bombes, les sculptures présentent, pour trois d’entre elles, un état de conservation remarquable, du autant à la qualité de la pierre qu’au talent du sculpteur

Restauration
Evenement
Visite
Les vestiges (culées sur les rives et piles émergeant du lit du fleuve) sont visibles en extérieur.
Document