Hôtel Laurens de Beaujeu
vers 1640Présentation
Angle sud-est de l'hôtel
Divisé aujourd’hui en appartements, cet ancien hôtel particulier compte parmi les plus vastes de la ville.
Il s’illustre de décors particulièrement raffinés.
Entre maniérisme et classicisme, le bâtiment témoigne en effet d’une architecture domestique spécifique à la ville de cette époque.
Histoire
La famille de Laurens, originaire de Savoie, est connue à Arles à partir du XVIe siècle.
On y compte notamment des médecins, des ecclésiastiques (dont Gaspard, archevêque d’Arles) et bien
Marc-Antoine de Laurens, premier consul d’Arles en 1659, acquiert la baronnie de Beaujeu en 1690 et en prend le nom.
Il marquera la vie culturelle locale grâce à son « cabinet de curiosités » (collection d’antiquités), témoin du « goût de l’Antique » touchant les Arlésiens dès le XVIe siècle
A partir de 1630, nobles et bourgeois arlésiens enrichis construisent ou reconstruisent leur demeure familiale. Commence alors un vif élan qui marquera l’architecture domestique de la période classique.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, l’hôtel subit d’importantes modifications essentiellement sur les décors intérieurs. Il est aujourd’hui occupé par des magasins en rez-de-chaussée.
On y compte notamment des médecins, des ecclésiastiques (dont Gaspard, archevêque d’Arles) et bien
Le quartier sur une gravure de 1633
Marc-Antoine de Laurens, premier consul d’Arles en 1659, acquiert la baronnie de Beaujeu en 1690 et en prend le nom.
Il marquera la vie culturelle locale grâce à son « cabinet de curiosités » (collection d’antiquités), témoin du « goût de l’Antique » touchant les Arlésiens dès le XVIe siècle
A partir de 1630, nobles et bourgeois arlésiens enrichis construisent ou reconstruisent leur demeure familiale. Commence alors un vif élan qui marquera l’architecture domestique de la période classique.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, l’hôtel subit d’importantes modifications essentiellement sur les décors intérieurs. Il est aujourd’hui occupé par des magasins en rez-de-chaussée.
Localisation
Descriptif
D’une structure massive en forme de U, l’hôtel présente deux façades ; l'une sur la rue de la République, l'autre sur la rue Tour-du-Fabre, où se trouvait un grand portail ajouté au XVIIIe siècle
Hormis au rez-de-chaussée, les façades initiales ont été peu modifiées. Elles présentent des fenêtres rectangulaires, soulignées par des lambrequins ornés de rinceaux affrontés sculptés sous les allèges.
L'attique, dernier étage, reprend ce même système, variant le décor en des tables de pierre aux angles coupés d'où s'échappent des rameaux de feuillages.
Les différents niveaux sont séparés par des corniches faisant ressaut sous les fenêtres au-dessus du décor.
L'avancée du toit, autrefois plus en avant, à la façon des palais romains, repose en coin sur une poutre d’angle sculptée.
L’accès au bâtiment se fait aujourd’hui au fond d'une impasse ouvrant sur la rue Mistral. On peut y voir un portail rectangulaire comportant des piédroits à passages alternés.
La façade sur cour, dont les murs sont percés de fenêtres cintrées, ne comporte aucun décor. Une coursière reposant sur des grands arcs surbaissés en fait une tour. Un escalier en ferronnerie, dessert les étages.
Si les pièces donnant sur la rue Tour-du-Fabre ont conservé en majeure partie des décors du XVIIIe siècle, celles de la rue de la République ont été reprises au XIXe.
Aperçu du décor de la façade
Hormis au rez-de-chaussée, les façades initiales ont été peu modifiées. Elles présentent des fenêtres rectangulaires, soulignées par des lambrequins ornés de rinceaux affrontés sculptés sous les allèges.
L'attique, dernier étage, reprend ce même système, variant le décor en des tables de pierre aux angles coupés d'où s'échappent des rameaux de feuillages.
Les différents niveaux sont séparés par des corniches faisant ressaut sous les fenêtres au-dessus du décor.
L'avancée du toit, autrefois plus en avant, à la façon des palais romains, repose en coin sur une poutre d’angle sculptée.
L’accès au bâtiment se fait aujourd’hui au fond d'une impasse ouvrant sur la rue Mistral. On peut y voir un portail rectangulaire comportant des piédroits à passages alternés.
La façade sur cour, dont les murs sont percés de fenêtres cintrées, ne comporte aucun décor. Une coursière reposant sur des grands arcs surbaissés en fait une tour. Un escalier en ferronnerie, dessert les étages.
Si les pièces donnant sur la rue Tour-du-Fabre ont conservé en majeure partie des décors du XVIIIe siècle, celles de la rue de la République ont été reprises au XIXe.