Eglise Saint-Martin
1635Présentation
Le clocher de Saint-Martin
Reconstruite au XVIIe siècle, elle sera le cœur de l’une des huit paroisses d’Arles, ville qui, à cette époque, ne compte pas moins d’une quarantaine d’édifices religieux.
Sa situation au bord du Rhône, vaudra à l’église le triste privilège de faire également office de sanctuaire pour les noyés rejetés par le fleuve.
Si elle porte encore en façade quelques témoignages de ses affectations successives, elle est surtout connue aujourd’hui des amateurs de rendez-vous culturels.
Histoire
A l’origine, Saint-Martin est une église romane médiévale mentionnée dès le IXe siècle.
On sait que son clocher est entièrement reconstruit au XVIe siècle par l’abbé Flèche.
Au
Jugé trop exigu, l’édifice est abattu et reconstruit en 1635 selon une autre orientation. On conservera toutefois son abside polygonale, devenue l’une des chapelles intérieure encore visible aujourd’hui.
Eglise paroissiale avant la Révolution, elle sert alors aussi de chapelle au séminaire qui lui est contiguë et, proche du Rhône, de sépulture pour les noyés.
Pour des raisons sanitaires, il fut envisagé au XVIIIe siècle de créer un véritable cimetière extérieur. Mais le projet se heurta aux Dominicains qui possédaient un puits à proximité.
A la Révolution, l’église est désaffectée et vendue comme bien national.
Elle connaîtra diverses fonctions utilitaires, abritant notamment le dépôt de laine du Syndicat des éleveurs de mouton mérinos.
Aujourd’hui, elle accueille des concerts et des expositions.
On sait que son clocher est entièrement reconstruit au XVIe siècle par l’abbé Flèche.
Au
La façade de l'ancienne église
Jugé trop exigu, l’édifice est abattu et reconstruit en 1635 selon une autre orientation. On conservera toutefois son abside polygonale, devenue l’une des chapelles intérieure encore visible aujourd’hui.
Eglise paroissiale avant la Révolution, elle sert alors aussi de chapelle au séminaire qui lui est contiguë et, proche du Rhône, de sépulture pour les noyés.
Pour des raisons sanitaires, il fut envisagé au XVIIIe siècle de créer un véritable cimetière extérieur. Mais le projet se heurta aux Dominicains qui possédaient un puits à proximité.
A la Révolution, l’église est désaffectée et vendue comme bien national.
Elle connaîtra diverses fonctions utilitaires, abritant notamment le dépôt de laine du Syndicat des éleveurs de mouton mérinos.
Aujourd’hui, elle accueille des concerts et des expositions.
Localisation
Descriptif
Plan de l'église dresséau
début du XIXe siècle
La façade, très sobre, est d’inspiration Louis XIII.
A la reconstruction du XVIIe siècle, on a conservé l’abside polygonale initiale, devenue l’une des chapelles intérieures.
On peut encore remarquer à l’intérieur du bâtiment une inscription signalant des tombes de pestiférés, demeurées intactes jusqu’à la Révolution.
L’ancienne église porte encore en façade des témoignages de son histoire : inscription latine, armoiries martelées et mention d’un syndicat d’éleveur.