Phares de Camargue
1835 1882 1892 1902Présentation
D’apparition relativement récentes, du moins dans leur architecture et technologie modernes, les phares constituent un maillage côtier implanté sur des sites parfois très exposés et requièrent
Aujourd’hui, souvent automatisés, et concurrencés par des systèmes de localisation sophistiqués (tel le GPS), peu demeurent gardés et deviennent ainsi d’autant plus vulnérables à une dégradation progressive.
Par convention internationale, les couleurs et les rythmes lumineux émis par les phares portent un information.
Ainsi le rouge signale un danger et le blanc indique la navigation côtière à suivre.
Quant au tricolore, selon l'emplacement de celui qui les reçoit il délimite trois secteurs : rouge, à éviter ; blanc, viable ; vert, abri naturel possible.
Entre le golfe de Fos, à l’est, et celui de l’Espiguette, à l’ouest, trois phares sont encore en service pour signaler les côtes de Camargue.
Le phare de Faraman aujourd'hui
Aujourd’hui, souvent automatisés, et concurrencés par des systèmes de localisation sophistiqués (tel le GPS), peu demeurent gardés et deviennent ainsi d’autant plus vulnérables à une dégradation progressive.
Par convention internationale, les couleurs et les rythmes lumineux émis par les phares portent un information.
Ainsi le rouge signale un danger et le blanc indique la navigation côtière à suivre.
Quant au tricolore, selon l'emplacement de celui qui les reçoit il délimite trois secteurs : rouge, à éviter ; blanc, viable ; vert, abri naturel possible.
Entre le golfe de Fos, à l’est, et celui de l’Espiguette, à l’ouest, trois phares sont encore en service pour signaler les côtes de Camargue.
Histoire
Rares dans l’Antiquité (au point que le mot vient du nom propre Pharos (îlot où fut édifié le phare d’Alexandrie), les phares sont quasiment abandonnés au Moyen Age.
Ce n’est qu’à
La Camargue, route maritime importante, fut longtemps très vulnérables aux incursions de nombreux envahisseurs. Ainsi les tours édifiées au Moyen Age le furent-elles plus pour la surveillance que pour la navigation.
A partir du XVIe siècle, le réseau s’améliore, mais que de difficultés à suivre les divagations des bras du Rhône !... dont le cours ne sera fixé qu’en 1711. De nombreuses tours seront ainsi édifiées puis abandonnées.
Après des siècles de lents progrès en matière d’émission et de réflexion de la lumière, une innovation majeure, la lentille à échelons par Augustin Fresnel (1819), va faire du XIXe siècle l’« âge d’or » de la construction des phares.
Le souci de conditions de navigations sûres est par ailleurs renforcé par les transports nécessaires nés de la révolution industrielle et de la colonisation.
L’équipement de la côte camarguaise commencera en 1835 avec le premier phare de Faraman. Suivront en 1882 celui de la Gacholle et en 1902 celui de Beauduc. Le phare de Faraman, détruit par l’avancée de la mer sera reconstruit en 1892.
Ce n’est qu’à
Amer de Beauduc établi en 1865
La Camargue, route maritime importante, fut longtemps très vulnérables aux incursions de nombreux envahisseurs. Ainsi les tours édifiées au Moyen Age le furent-elles plus pour la surveillance que pour la navigation.
A partir du XVIe siècle, le réseau s’améliore, mais que de difficultés à suivre les divagations des bras du Rhône !... dont le cours ne sera fixé qu’en 1711. De nombreuses tours seront ainsi édifiées puis abandonnées.
Après des siècles de lents progrès en matière d’émission et de réflexion de la lumière, une innovation majeure, la lentille à échelons par Augustin Fresnel (1819), va faire du XIXe siècle l’« âge d’or » de la construction des phares.
Le souci de conditions de navigations sûres est par ailleurs renforcé par les transports nécessaires nés de la révolution industrielle et de la colonisation.
L’équipement de la côte camarguaise commencera en 1835 avec le premier phare de Faraman. Suivront en 1882 celui de la Gacholle et en 1902 celui de Beauduc. Le phare de Faraman, détruit par l’avancée de la mer sera reconstruit en 1892.
Localisation
Descriptif
Premier édifié en Camargue, le phare de Faraman, a été détruit par l’avancée de la mer, et reconstruit plus tard.
Situé à l’est de l’embouchure du Grand Rhône, il présente une
La tour est couronnée d’un chemin de ronde en pierres calcaires, fondée sur pieux en bois de pin. Il est ceinturé par un rideau en palplanches de pitchpin.
De ses 46,50 m, desservi par un escalier intérieur en pierre de taille de 210 marches, il émet deux éclats blancs toutes les 10 secondes, indiquant la navigation entre pointe de Beauduc et golfe de Fos.
Le phare de la Gacholle, entre Beauduc et les Saintes-Maries-de-la-Mer, présente une tour carrée blanche, coiffée d’une partie supérieure noire et d’une coupole blanche. Au sol, l'édifice est engagé dans un bâtiment horizontal de service et d’habitation.
A 18 m, sa lentille délivre un feu à éclats blancs, rouges et verts toutes les quatre secondes. Le rouge signale le danger d’un échouage sur le sable, tandis que le blanc indique un mouillage possible, abrité du vent d’est (cependant aujourd’hui quasiment abandonné, du fait de l’avancée de la pointe de Beauduc).
Plus récent, le phare de Beauduc présente une tour isolée tronconique, élargie à la base et édifiée en pierres apparentes. Le phare porte une console métallique sur sa partie supérieure. La tour et la coupole sont blanches, la partie supérieure noire et la console gris foncé.
Il mesure 27,20 m, et son émission rouge à deux éclats (toutes les 10 secondes) signale le danger de la pointe de Beauduc, dite aussi du Sablon.
Situé à l’est de l’embouchure du Grand Rhône, il présente une
Lentille du phare de Faraman
La tour est couronnée d’un chemin de ronde en pierres calcaires, fondée sur pieux en bois de pin. Il est ceinturé par un rideau en palplanches de pitchpin.
De ses 46,50 m, desservi par un escalier intérieur en pierre de taille de 210 marches, il émet deux éclats blancs toutes les 10 secondes, indiquant la navigation entre pointe de Beauduc et golfe de Fos.
Le phare de la Gacholle, entre Beauduc et les Saintes-Maries-de-la-Mer, présente une tour carrée blanche, coiffée d’une partie supérieure noire et d’une coupole blanche. Au sol, l'édifice est engagé dans un bâtiment horizontal de service et d’habitation.
A 18 m, sa lentille délivre un feu à éclats blancs, rouges et verts toutes les quatre secondes. Le rouge signale le danger d’un échouage sur le sable, tandis que le blanc indique un mouillage possible, abrité du vent d’est (cependant aujourd’hui quasiment abandonné, du fait de l’avancée de la pointe de Beauduc).
Plus récent, le phare de Beauduc présente une tour isolée tronconique, élargie à la base et édifiée en pierres apparentes. Le phare porte une console métallique sur sa partie supérieure. La tour et la coupole sont blanches, la partie supérieure noire et la console gris foncé.
Il mesure 27,20 m, et son émission rouge à deux éclats (toutes les 10 secondes) signale le danger de la pointe de Beauduc, dite aussi du Sablon.