Eglise Saint-Michel-de-l'Escale
XIIIe sièclePrésentation
L'église figuréesur une
gravure du XVIIe siècle
Ainsi la petite église Saint-Michel-de-l'Escale, flanquant la tour ouest – encore nommée parfois "tour sarrasine"– de l'ancien amphithéâtre habité de toute part.
Elle constituait l'une des quinze paroisses – deux fois plus qu'à Marseille, à cette époque – que comptait une ville alors en plein essor démographique.
Apparue avec l'afflux de population au sein du monument antique, elle disparaîtra lors de son dégagement au XIXe siècle.
Histoire
Seuls quelques actes notariés nous renseignent sur cette église.
Ainsi, il en est fait mention dans des legs de 1234 et 1238.
Lors de sa visite à Arles en 1533, François Ier y fit ses
On sait également qu'elle recueillit les objets précieux sauvés de la destruction de Saint-Pierre-des-Mouleyrès, lors de l'invasion de la Provence par l'armée de Charles Quint en 1536.
En 1617, Mgr Du Laurens, à l'occasion d'une vaste réforme du diocèse, supprima la paroisse qui fut répartie entre Saint-Julien et Notre-Dame-de-la-Major.
L'édifice fut cependant conservé comme simple chapelle jusqu'à sa destruction en 1827 lors du dégagement de l'amphithéâtre.
A cette occasion, on trouva au pied d'un pilastre une inscription dont les caractères s'apparenteraient à ceux des Xe-XIe siècle.
La mention répétée du mot "diable" y figurant laisse penser que l'église a pu conserver ainsi un souvenir de l'expulsion définitive des Sarrasins de Provence, en 972.
Ceux-ci étaient en effet couramment diabolisés, et peut-être même le vocable de saint-Michel – pourfendeur de dragon – fut-il donné à l'église pour cette raison.
Ainsi, il en est fait mention dans des legs de 1234 et 1238.
Lors de sa visite à Arles en 1533, François Ier y fit ses
Enluminure médiévalediabolisant
les Sarrasins
On sait également qu'elle recueillit les objets précieux sauvés de la destruction de Saint-Pierre-des-Mouleyrès, lors de l'invasion de la Provence par l'armée de Charles Quint en 1536.
En 1617, Mgr Du Laurens, à l'occasion d'une vaste réforme du diocèse, supprima la paroisse qui fut répartie entre Saint-Julien et Notre-Dame-de-la-Major.
L'édifice fut cependant conservé comme simple chapelle jusqu'à sa destruction en 1827 lors du dégagement de l'amphithéâtre.
A cette occasion, on trouva au pied d'un pilastre une inscription dont les caractères s'apparenteraient à ceux des Xe-XIe siècle.
La mention répétée du mot "diable" y figurant laisse penser que l'église a pu conserver ainsi un souvenir de l'expulsion définitive des Sarrasins de Provence, en 972.
Ceux-ci étaient en effet couramment diabolisés, et peut-être même le vocable de saint-Michel – pourfendeur de dragon – fut-il donné à l'église pour cette raison.
Localisation
Descriptif
Arc de l'ancienne église
Une partie de la galerie extérieure de ce dernier servait de transept.
De taille très modeste, l'édifice dominait de la hauteur d'un étage les maisons voisines.
La gravure de Jacques Peytret (1686) la figure surmontée d'un clocher mur à trois baies.
La porte d'accès se trouvait au niveau de l'arcade de second niveau. On ne pouvait la rejoindre que par un escalier en forme d'échelle en bois, d'où le nom de l'église.
Les seuls vestiges attestés encore visibles en sont deux baies à la base de la tour ouest des arènes – côté intérieur –, dont l'une présente un arc mouluré décoré de deux bras.