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Porte de la Cavalerie

1588
Présentation

Les tours de la porte aujourd'hui

La porte de la Cavalerie dresse ses deux tours rondes à l’entrée nord du centre ancien de la ville.

Son nom rappelle l’implantation, au Moyen Age, dans ce quartier, des chevaliers du Temple.

Dès le XIIIe siècle, après la naissance des nouveaux quartiers dont celui du Bourg-Neuf (actuel quartier de la Cavalerie), le périmètre de la ville, qui demeurera quasiment inchangé jusqu’au XIXe siècle, était entièrement ceint de remparts.

Au-delà de la porte commençaient les champs et les pâturages, occupés aujourd’hui par la place Lamartine et le quartier de la gare (XIXe siècle), et plus tard, par les quartiers du nord de l’agglomération.

Rebâti au XVIe siècle, l’édifice fut complété au XVIIIe mais fut partiellement détruit à la Révolution puis en 1877.

Histoire

vue ancienne de la porte

En 1190, l’enceinte des remparts fut étendue au nord jusqu’aux abords du couvent des chevaliers du Temple.

Au XIIIe siècle, une porte construite à proximité reçut le nom de « porte de la Milice » évoquant le soldat qui se bat à l’épée.

Elle fut aussi appelée « porte de Tarascon » et enfin porte de la Cavalerie.

Une nouvelle construction fut décidée en 1560, achevée en 1588 et complétée d’une défense au XVIIIe siècle.

Jusqu’à la Révolution, elle bénéficiait d’un portier rémunéré. Les tours servirent plusieurs fois de prison

La porte fut démolie en 1877, peu après la création de la place Lamartine en 1871.

Localisation

La porte de la Cavalerie se trouve à l’entrée nord du centre ville, ouvrant sur la place Lamartine que l’on rejoint par le boulevard Emile-Combes ou depuis l’avenue de Stalingrad (route d’Avignon).

Descriptif

La porte sur un plan de 1743

Ne subsiste aujourd’hui de l’édifice que deux tours rondes à bossages et des fragments est et nord de l’enceinte, la porte elle-même ayant été démolie.

Il fut construit à l’aide de grosses pierres issues des tours de la Porte de Laure et comportait un pont-levis, qui enjambait la roubine du roy(canal de drainage destiné à assécher le marais).

Celle-ci coulait à ciel ouvert le long du rempart avant de se jeter dans le Rhône, et fut recouverte en 1901.

Au XVIIIe siècle, la porte fut complétée par une défense en demi-lune (espace en forme de demi-cercle placé devant l’ouvrage).

Restauration
Evenement
Visite
Visible de l'extérieur
Document