Eglise Saint-Julien (Saint-Antoine)
1662Présentation
La façade de l'église
Saint-Julien aujourd'hui
Elle est située en bordure du quartier de la Cavalerie, où de nombreux nobles, enrichit par le négoce, construisent à la même époque leurs somptueuses demeures.
Son architecture mêle curieusement le style gothique tardif au style classique.
Dépouillée de la majeure partie de son riche mobilier à la Révolution, l’édifice a encore plus souffert des bombardements de 1944 qui la laissa en ruine.
Néanmoins restaurée, Saint-Julien n’est plus aujourd’hui l’église paroissiale qu’elle fût pendant des siècles.
On peut encore y accéder à l’occasion des concerts qui s’y tiennent régulièrement.
Histoire
La première église Saint-Julien aurait été consacrée par le pape Calixte II, au XIIe siècle, à son retour du concile de Reims, dans le nouveau quartier du Bourg-neuf, aujourd’hui quartier de la
On connaît peu de choses de l’édifice, sinon qu’il abrita à partir de 1491 les reliques de saint Antoine, auparavant conservées à l'abbaye de Montmajour.
Au XVIIe siècle, l’Eglise d’Arles connaît une période de grande ferveur religieuse, touchée par le vif élan impulsé par le concile de Trente. Jugée trop petite et délabrée, l’église Saint-Julien est reconstruite et consacrée en 1662 par l’évêque Monseigneur de Grignan.
Dévastée pendant la Révolution, puis rétablie par le Concordat de 1801, l’édifice ne semble plus connaître de changements notables jusqu’aux bombardements de 1944.
Durement touché à cette occasion, ses ruines sont menacées d’être rasées. Mais finalement l’église est restaurée, sur des crédits « dommages de guerre », grâce à l’obstination du curé, l’abbé Boulat.
Statue de Saint Jean l'hospitalier
On connaît peu de choses de l’édifice, sinon qu’il abrita à partir de 1491 les reliques de saint Antoine, auparavant conservées à l'abbaye de Montmajour.
Au XVIIe siècle, l’Eglise d’Arles connaît une période de grande ferveur religieuse, touchée par le vif élan impulsé par le concile de Trente. Jugée trop petite et délabrée, l’église Saint-Julien est reconstruite et consacrée en 1662 par l’évêque Monseigneur de Grignan.
Dévastée pendant la Révolution, puis rétablie par le Concordat de 1801, l’édifice ne semble plus connaître de changements notables jusqu’aux bombardements de 1944.
Durement touché à cette occasion, ses ruines sont menacées d’être rasées. Mais finalement l’église est restaurée, sur des crédits « dommages de guerre », grâce à l’obstination du curé, l’abbé Boulat.
Localisation
Descriptif
L’église, reconstruite au XVIIe siècle, laisse néanmoins perdurer le style gothique méridional dans l’architecture religieuse arlésienne.
Une très belle façade classique avec des éléments
La majeure partie du mobilier, ainsi que les vitraux historiés de Guibert d’Anelle (XIXe) ont disparus sous les bombes.
Seul subsiste du XVIIe siècle, le très beau retable du choeur en bois doré, offert par la confrérie du Saint-Sacrement. Le tableau central représentant Saint Julien l’hospitalier (1686), est signé de Louis Parrocel. Il est encadré par La Cène et une Adoration des Mages attribuée à Gabriel d’Aix.
De part et d’autre du chœur, figurent les statues de saint Julien l’hospitalier, et saint Antoine abbé. Enfin, on peut remarquer, une vierge en marbre dont le dessin serait de Revoil, élève de David, et un chemin de croix peint en 1958 par Guy Renne.
Le clocher de l’église compte deux cloches dont l’une, datant de 1691, est l’une des plus anciennes de la ville.
Une très belle façade classique avec des éléments
Plan shématique de l'église
La majeure partie du mobilier, ainsi que les vitraux historiés de Guibert d’Anelle (XIXe) ont disparus sous les bombes.
Seul subsiste du XVIIe siècle, le très beau retable du choeur en bois doré, offert par la confrérie du Saint-Sacrement. Le tableau central représentant Saint Julien l’hospitalier (1686), est signé de Louis Parrocel. Il est encadré par La Cène et une Adoration des Mages attribuée à Gabriel d’Aix.
De part et d’autre du chœur, figurent les statues de saint Julien l’hospitalier, et saint Antoine abbé. Enfin, on peut remarquer, une vierge en marbre dont le dessin serait de Revoil, élève de David, et un chemin de croix peint en 1958 par Guy Renne.
Le clocher de l’église compte deux cloches dont l’une, datant de 1691, est l’une des plus anciennes de la ville.