Porte d'Auguste
Fin du Ier siècle av. J.-C.Présentation
La porte d’Auguste, également nommé porte de la Redoute (d’après la forteresse qui y sera installée au Moyen Age), représentait l’entrée principale de la cité romaine.
Située au point
C’est la partie la mieux conservée du rempart augustéen, élevé peu après la naissance de la colonie romaine.
La situation dominante actuelle de la porte ne correspond pas au dénivelé initial, mais au creusement du boulevard Emile-Combes à la fin du XVIIIe siècle.
Près de la tour nord de la porte, arrivait l’aqueduc qui amenait l’eau des Alpilles.
Sur la cassure causée par le creusement du boulevard, on peut encore observer des dépôts calcaires posés sur la paroi.
L’édifice a été profondément remanié à l’Antiquité tardive et durant le Moyen Age.
Située au point
La porte aujourd'hui
C’est la partie la mieux conservée du rempart augustéen, élevé peu après la naissance de la colonie romaine.
La situation dominante actuelle de la porte ne correspond pas au dénivelé initial, mais au creusement du boulevard Emile-Combes à la fin du XVIIIe siècle.
Près de la tour nord de la porte, arrivait l’aqueduc qui amenait l’eau des Alpilles.
Sur la cassure causée par le creusement du boulevard, on peut encore observer des dépôts calcaires posés sur la paroi.
L’édifice a été profondément remanié à l’Antiquité tardive et durant le Moyen Age.
Histoire
Représentation de la porte
sur un dessin ancien
Dans un deuxième temps, sans doute au cours du Moyen Age, cette fermeture a été reprise par une surélévation en blocs plus petits.
On peut supposer que la poterne ouverte dans la courtine, directement au sud de la tour méridionale, a été aménagée dans le même temps.
Localisation
Descriptif
La porte, encadrée par deux massifs rectangulaires, occupe, dans la partie orientale du rempart, une vaste superficie en demi-lune d’environ cent mètres.
A chaque extrémité de celle-ci, une
La porte elle-même avait une largeur de 35 mètres. Contrairement à l’enceinte, elle était construite en gros blocs de pierre montés à joints vifs.
Les deux tours semi-circulaires qui l’entourent, également en grand appareil, montrent à leur base une mouluration relativement simple, que l’on retrouve fort abîmée au sommet.
L’espace entre les deux tours permet de restituer deux passages d’une largeur de quinze mètres probablement non suffisante pour une circulation complémentaire des piétons, comme c’est le cas de la porte d’Auguste de Nîmes, plus large.
La porte, murée au Moyen Age, ne laisse voir aujourd’hui qu’une petite poterne.
A chaque extrémité de celle-ci, une
La porte sur la maquette
de l'Arles antique
La porte elle-même avait une largeur de 35 mètres. Contrairement à l’enceinte, elle était construite en gros blocs de pierre montés à joints vifs.
Les deux tours semi-circulaires qui l’entourent, également en grand appareil, montrent à leur base une mouluration relativement simple, que l’on retrouve fort abîmée au sommet.
L’espace entre les deux tours permet de restituer deux passages d’une largeur de quinze mètres probablement non suffisante pour une circulation complémentaire des piétons, comme c’est le cas de la porte d’Auguste de Nîmes, plus large.
La porte, murée au Moyen Age, ne laisse voir aujourd’hui qu’une petite poterne.