Palais des Podestats
XIIIe sièclePrésentation
Depuis le Plan de la Cour, ce sont quatre édifices, et non un seul, qui témoignent de plusieurs siècles de pouvoir communal.
Le palais des Podestats, à droite, est le plus ancien d’entre
D’ouest en est, on trouve ensuite la maison commune du XVe siècle, l’hôtel de ville du XVIIe siècle, et le beffroi du XVIe siècle
Du latin potestas (« pouvoir »), le podestat désignait au Moyen Age, dans certaines villes d’Italie et du Midi, le premier magistrat qui dirigeait la cité.
Dans l’histoire arlésienne le terme fait référence à un période trouble, durant laquelle les tensions entre les divers pouvoirs (comtal, seigneuriaux, ecclésiastique) sont si vives que l’on fait appel à un professionnel, nommé pour administrer la ville.
Jusqu’à l’édification de l’hôtel de ville et l’aménagement de la place au sud, le pouvoir communal siégeait et s’exerçait donc sur le Plan de la Cour.
Aujourd’hui, les locaux du palais des Podestats, comme ceux de la maison commune voisine, sont occupés par des services municipaux.
Le palais des Podestats, à droite, est le plus ancien d’entre
La façade du palais
D’ouest en est, on trouve ensuite la maison commune du XVe siècle, l’hôtel de ville du XVIIe siècle, et le beffroi du XVIe siècle
Du latin potestas (« pouvoir »), le podestat désignait au Moyen Age, dans certaines villes d’Italie et du Midi, le premier magistrat qui dirigeait la cité.
Dans l’histoire arlésienne le terme fait référence à un période trouble, durant laquelle les tensions entre les divers pouvoirs (comtal, seigneuriaux, ecclésiastique) sont si vives que l’on fait appel à un professionnel, nommé pour administrer la ville.
Jusqu’à l’édification de l’hôtel de ville et l’aménagement de la place au sud, le pouvoir communal siégeait et s’exerçait donc sur le Plan de la Cour.
Aujourd’hui, les locaux du palais des Podestats, comme ceux de la maison commune voisine, sont occupés par des services municipaux.
Histoire
Au début du XIIIe siècle, la ville est sous la domination de l’archevêque, du comte de Provence, des seigneurs et des consuls (nobles et bourgeois élus).
La tension est si vive, que de 1220
Le 30 avril 1251, l’armée comtale entre dans la ville. Désormais Arles ne sera plus jamais indépendante, elle subira le sort des autres villes de Provence.
Le viguier, représentant du comte, s’installe alors dans l’ancien palais des Podestats réaménagé et appelé palatium.
Il est assisté d’un juge qui y rend la justice, et d’un clavaire qui encaisse les revenus du comte. La communauté est simplement autorisée à désigner quatre syndics ayant la charge de l’administration de la ville.
Les assemblées générales des habitants se tenaient sur la place située au nord, notre Plan de la Cour, alors théâtre de la vie politique de la cité.
La tension est si vive, que de 1220
Graffiti anciens dans la cour du palais
Le 30 avril 1251, l’armée comtale entre dans la ville. Désormais Arles ne sera plus jamais indépendante, elle subira le sort des autres villes de Provence.
Le viguier, représentant du comte, s’installe alors dans l’ancien palais des Podestats réaménagé et appelé palatium.
Il est assisté d’un juge qui y rend la justice, et d’un clavaire qui encaisse les revenus du comte. La communauté est simplement autorisée à désigner quatre syndics ayant la charge de l’administration de la ville.
Les assemblées générales des habitants se tenaient sur la place située au nord, notre Plan de la Cour, alors théâtre de la vie politique de la cité.
Localisation
Descriptif
Dessin du palais et de la maison commune
A gauche de cette façade, on remarque encore « le banc de justice », gradin de pierre où s’installaient les officiers comtaux pour prêter serment et jurer de respecter les privilèges de la ville.
Dans la cour, où les bâtiments ont été beaucoup modifiés lors du réaménagement des bureaux municipaux, on peut encore observer les anciens cachots de la prison, et d’intéressants graffitis sur le mur qui fait face au porche.
La maison commune, ancêtre de l’hôtel de ville, édifiée par les consuls aux XVe siècle, jouxte à gauche le palais des Podestats.
Sa façade tranche avec la précédente, notamment par la présence de ses grandes fenêtres à linteaux et meneaux.