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Cathédrale paléochrétienne

début VIe siècle
Présentation
Connue par les textes, mais jamais exhumée, le premier groupe épiscopal de l’Eglise d’Arles, devient enfin une réalité palpable et visible sur le terrain.

Au sommet de la colline de l’Hauture,

Le chantier des premiers sondages

à l’occasion des travaux du « médiapôle », l’édifice se révèle, très partiellement certes, après des siècles d’occultation.

Avec elle, c’est une part de l’histoire d’Arles, jusqu’alors dépourvue d’empreinte monumentale de cette envergure, qui se rappelle à nous.

Celle des origines de l’Eglise d’Arles, une des plus anciennes de Gaule.

Devant l’importance de la découverte, le site ayant fait l’objet d’une procédure de classement, a connu depuis plusieurs campagnes de fouilles archéologiques.

Ensuite, le projet immobilier pourra reprendre, après avoir intégré dans sa conception la valorisation des vestiges.

Histoire
L’existence d’une communauté chrétienne à Arles est attestée depuis 254.

Elle deviendra rapidement une des plus importantes des Gaules, durant l’Antiquité tardive.

Divers textes

Représentation bibliquesur
un sarcophage du IVe siècle

évoquent un premier groupe épiscopal.

Ainsi en est-il dans La Vita de l’évêque Césaire (502-542), la Règle monastique qu’il rédigea pour les moniales de son couvent, ou encore dans la vie d’Honorat écrite vers 430.

Ils situent l’édifice dans l’angle sud-est de l’enceinte romaine, au sommet de l’Hauture.

La construction de cette première cathédrale daterait du début du VIe siècle et constituerait, avec un baptistère et un cloître, le premier groupe épiscopal de l'Eglise d'Arles.

Lors du transfert de celui-ci, quelques siècles plus tard, à proximité de l'ancien forum romain, l'abbaye Saint-Césaire en investira les bâtiments.



Localisation

La basilique est située dans l'angle sud-est du rempart antique, au sommet de la colline de l'Hauture.

Descriptif
Les premiers vestiges, partiellement mis au jour dans un espace de 300 m2 environ, se présentent en une vaste abside à pans coupés à l’extérieur et de plan semi-circulaire à l’intérieur.

Cette

Mosaïque du déambulatoire

construction en moellons, de près de vingt mètres de diamètre, délimite un déambulatoire pavé d’une mosaïque polychrome qui enserre une abside d’une dizaine de mètres de diamètre.

Celle-ci montre un sol revêtu de marbre surélevé de 0,40 m par rapport à un autre dallage de marbre, situé au même niveau que la mosaïque du déambulatoire.

Cet ensemble devait ouvrir à l’ouest sur un chœur ou un transept et former une composition liturgique complexe, que seules des fouilles plus approfondies permettront de préciser.

De même, la nature et l’extension des bâtiments connexes restent à découvrir, ainsi que la chronologie des transformations que l’édifice a pu connaître avant son abandon.

Restauration
Evenement
Visite
Non accessible au public.
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