Eglise Saint-Jean-de-Moustiers
XIIe sièclePrésentation
Chevet de l'église
Construite au XIIe siècle, elle ne subsiste aujourd’hui que partiellement, mais a conservé une remarquable abside voûtée en cul-de-four, présentant une décoration extérieure inspirée de l’Antiquité.
Son enfouissement apparent témoigne, comme dans d’autres monuments de la ville, de la différence de niveau du sol actuel par rapport à celui de l’époque médiévale. On a même peut-être voulu conserver, ici, le niveau paléochrétien.
Histoire
Sur ce plan de 1743l'église
porte son ancien vocable
C’est de cet édifice qu’elle tient son vocable.
Elle avait été érigée en église paroissiale, sous le nom de Sainte-Agathe, mais fut rattachée à celle de Notre-Dame-de-la-Major en 1313.
L’édifice fut alors partiellement détruit, ses pierres étant réemployées dans les remparts.
La partie publique (chœur et abside) de Saint-Jean-de-Moustiers a été déblayée et fouillée. Elle est utilisée aujourd’hui, à l’occasion de diverses manifestations culturelles.
Localisation
Descriptif
A l’extérieur, le chevet semi-circulaire est orné de pilastres cannelés, avec chapiteaux à feuilles d’acanthes, terminés par une corniche débordante.
Ce décor est directement inspiré
L’enfouissement de l’abside, actuellement à demi enterrée, est dû au rehaussement du sol depuis l’époque de la construction, ce que l’on constate également à l’église Saint-Blaise, située à proximité.
De la nef subsistent deux travées, dont l’une est en partie engagée dans la maison voisine.
Deux portes dans les murs nord et sud, ainsi qu’une fenêtre, témoignent à nouveau de la différence de niveau entre le sol de l’époque de construction et le sol actuel.
L’édifice est notamment remarquable par son abside, voûtée en cul-de-four, dont les nervures se terminent par des chapiteaux autour de la clé de voûte décorée autrefois d’un agneau.
La paroi de l’abside montre un décor d’arcatures en partie restauré.
Ce décor est directement inspiré
Abside voûtée, à l'intérieur
de l'église
L’enfouissement de l’abside, actuellement à demi enterrée, est dû au rehaussement du sol depuis l’époque de la construction, ce que l’on constate également à l’église Saint-Blaise, située à proximité.
De la nef subsistent deux travées, dont l’une est en partie engagée dans la maison voisine.
Deux portes dans les murs nord et sud, ainsi qu’une fenêtre, témoignent à nouveau de la différence de niveau entre le sol de l’époque de construction et le sol actuel.
L’édifice est notamment remarquable par son abside, voûtée en cul-de-four, dont les nervures se terminent par des chapiteaux autour de la clé de voûte décorée autrefois d’un agneau.
La paroi de l’abside montre un décor d’arcatures en partie restauré.