Théâtre municipal
1841Présentation
Façade sud du théâtre municipal
Comme pour nombre de monuments arlésiens, bien des années séparèrent la décision du projet et de sa réalisation.
Son architecture extérieure emprunte à son siècle un certain éclectisme, teinté d’un maniérisme, hérité de la seconde Renaissance italienne.
A la longue histoire de sa construction, s’ajouteront deux rénovations, dont la dernière, a permis au théâtre, en 2001, de retrouver son public.
Histoire
Avant la Révolution, les spectacles se déroulaient dans l’ancienne salle du Jeu de paume, située près du théâtre antique.
Deux salles de réunion, le Waux-Hall, construit en 1760 à l’emplacement
En 1828, le conseil municipal décida de faire édifier une véritable salle de spectacles, par ailleurs réclamée par la population.
L’acquisition des habitations qui occupaient son futur emplacement put débuter.
Le projet fut cependant retardé par divers problèmes d’urbanisme – le boulevard Gambetta ne sera ouvert que dans les années 1880 - et d’architecture.
Et ce n’est qu’en 1830 que les démolitions commencèrent. Pourtant, le chantier, à peine entrepris, se heurta à des problèmes d’alignements d’îlots.
En 1837, l’architecte Bourdon se vit confier la reprise en main de la construction, qui sera finalement terminée en 1841.
Des transformations importantes interviendront en 1951 sur le bâtiment devenu vétuste.
Une restauration plus complète sera néanmoins rapidement nécessaire ; elle sera achevée en 2001.
Deux salles de réunion, le Waux-Hall, construit en 1760 à l’emplacement
Intérieur de la salleaprès la restauration
de 1951et avant celle de 2000
En 1828, le conseil municipal décida de faire édifier une véritable salle de spectacles, par ailleurs réclamée par la population.
L’acquisition des habitations qui occupaient son futur emplacement put débuter.
Le projet fut cependant retardé par divers problèmes d’urbanisme – le boulevard Gambetta ne sera ouvert que dans les années 1880 - et d’architecture.
Et ce n’est qu’en 1830 que les démolitions commencèrent. Pourtant, le chantier, à peine entrepris, se heurta à des problèmes d’alignements d’îlots.
En 1837, l’architecte Bourdon se vit confier la reprise en main de la construction, qui sera finalement terminée en 1841.
Des transformations importantes interviendront en 1951 sur le bâtiment devenu vétuste.
Une restauration plus complète sera néanmoins rapidement nécessaire ; elle sera achevée en 2001.
Localisation
Descriptif
A l’origine, ce théâtre à l’italienne, décoré intérieurement par MM. Victor et Emile Chevillon,
comptait environ 500 places.
Son architecture extérieure s’apparente toutefois, par
La façade est de style néo-classique, teinté de maniérisme par son décor composé de masques et de macarons.
Elle évoque ces palais italiens du XVIe siècle où les ordres surmontent un rez-de-chaussée d’arcatures en appareil rustique.
Ce n’est qu’en 1902 que la municipalité fit ajouter la terrasse avec garde-corps métalliques et piliers de fonte, bien au goût du jour, sur les boulevards arlésiens.
La rénovation de 1951 abandonna la salle à l‘italienne et son élégance, au profit d’une structure plus moderne, plus sûre, et plus fonctionnelle, mais bien éloignée de l’esthétique initiale de l’édifice.
La salle de l’an 2000 offre, quant à elle, à 300 spectateurs - ainsi qu’aux artistes - tous les impératifs de confort, de fonctionnalités et d’esthétique, ce qui en fait un véritable théâtre moderne, derrière son ancienne façade, elle-même restaurée.
comptait environ 500 places.
Son architecture extérieure s’apparente toutefois, par
Elévation de la façade sud du théâtre
La façade est de style néo-classique, teinté de maniérisme par son décor composé de masques et de macarons.
Elle évoque ces palais italiens du XVIe siècle où les ordres surmontent un rez-de-chaussée d’arcatures en appareil rustique.
Ce n’est qu’en 1902 que la municipalité fit ajouter la terrasse avec garde-corps métalliques et piliers de fonte, bien au goût du jour, sur les boulevards arlésiens.
La rénovation de 1951 abandonna la salle à l‘italienne et son élégance, au profit d’une structure plus moderne, plus sûre, et plus fonctionnelle, mais bien éloignée de l’esthétique initiale de l’édifice.
La salle de l’an 2000 offre, quant à elle, à 300 spectateurs - ainsi qu’aux artistes - tous les impératifs de confort, de fonctionnalités et d’esthétique, ce qui en fait un véritable théâtre moderne, derrière son ancienne façade, elle-même restaurée.