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Hôtel Courtois de Langlade

XVIIIe siècle
Présentation

Portail et façade de l'hôtel

L’hôtel Courtois de Langlade témoigne d’une époque durant laquelle noblesse, bourgeoisie et clergé participent activement au développement et à la richesse architecturale de la ville.

Au tournant du XVIIIe siècle, l’édifice se distingue de la plupart des ouvrages de la période classique par sa décoration de style "rocaille".

La famille dont il porte le nom n’en fut en fait propriétaire qu’au XIXe siècle, avant que la sous-préfecture ne s’y installe au siècle suivant.

Histoire

Armes de la famille Perrin de Jonquièresdans
la chapelle des Trinitaires

Attesté dès le XVIe siècle, l’édifice appartenait alors à la famille Icart-Pérignan. Il est acquis en 1730 par Jacques de Perrin, lieutenant criminel au siège d‘Arles.

Un procès-verbal d’alignement relatif à la partie haute de la rue de la Calade permet de dater de 1737 la réfection de la façade.

Après la Révolution, en 1804, l’hôtel devient l’institution de Montravel, du nom d’un officier supérieur d’artillerie.

Celui-ci, de retour d’émigration, y fonda un pensionnat de jeunes gens qui acquit rapidement une certaine notoriété.

Les Courtois de Langlade, riches propriétaires terriens du pays d’Arles en deviennent propriétaires au XIXe siècle.

Localisation

L'ancien hôtel Courtois de Langlade se situe en haut de la rue de la Calade, qui mène de l'hôtel de ville au théâtre antique.

Descriptif
Seule la cour intérieure de l’édifice a conservé son décor de la fin du XVIe siècle.

Le décor extérieur de l’édifice témoigne de l’influence parisienne dans l’architecture des hôtels

Le fronton de l'hôtel

particuliers d’Arles et de sa région au XVIIIe siècle.

Les ornements de la façade en constituent, notamment, un exemple raffiné, avec des sculptures de style rocaille (courbes et contrecourbes inspirées des volutes de coquillage), des petites corbeilles ou des têtes placées au sommet des arc des fenêtres.

Remarquable, également, est le fronton du premier étage, décoré d’une coquille et de cornes d’abondance.

L’intérieur du bâtiment a subi un grand nombre de transformation, entreprise dès le XIXe siècle par les nouveaux propriétaires.

Subsistent néanmoins l’escalier du XVIIIe siècle, ainsi que les grands salons de l’étage noble (premier étage, destiné à l’apparat).

Restauration
Evenement
Visite
Facade et portail visibles de l'extérieur.