Hôtel Courtois de Langlade
XVIIIe sièclePrésentation
Portail et façade de l'hôtel
L’hôtel Courtois de Langlade témoigne d’une époque durant laquelle noblesse, bourgeoisie et clergé participent activement au développement et à la richesse architecturale de la ville.Au tournant du XVIIIe siècle, l’édifice se distingue de la plupart des ouvrages de la période classique par sa décoration de style "rocaille".
La famille dont il porte le nom n’en fut en fait propriétaire qu’au XIXe siècle, avant que la sous-préfecture ne s’y installe au siècle suivant.
Histoire
Armes de la famille Perrin de Jonquièresdans
la chapelle des Trinitaires
Un procès-verbal d’alignement relatif à la partie haute de la rue de la Calade permet de dater de 1737 la réfection de la façade.
Après la Révolution, en 1804, l’hôtel devient l’institution de Montravel, du nom d’un officier supérieur d’artillerie.
Celui-ci, de retour d’émigration, y fonda un pensionnat de jeunes gens qui acquit rapidement une certaine notoriété.
Les Courtois de Langlade, riches propriétaires terriens du pays d’Arles en deviennent propriétaires au XIXe siècle.
Localisation
L'ancien hôtel Courtois de Langlade se situe en haut de la rue de la Calade, qui mène de l'hôtel de ville au théâtre antique.
Descriptif
Seule la cour intérieure de l’édifice a conservé son décor de la fin du XVIe siècle.
Le décor extérieur de l’édifice témoigne de l’influence parisienne dans l’architecture des hôtels
Les ornements de la façade en constituent, notamment, un exemple raffiné, avec des sculptures de style rocaille (courbes et contrecourbes inspirées des volutes de coquillage), des petites corbeilles ou des têtes placées au sommet des arc des fenêtres.
Remarquable, également, est le fronton du premier étage, décoré d’une coquille et de cornes d’abondance.
L’intérieur du bâtiment a subi un grand nombre de transformation, entreprise dès le XIXe siècle par les nouveaux propriétaires.
Subsistent néanmoins l’escalier du XVIIIe siècle, ainsi que les grands salons de l’étage noble (premier étage, destiné à l’apparat).
Le décor extérieur de l’édifice témoigne de l’influence parisienne dans l’architecture des hôtels
Le fronton de l'hôtel
particuliers d’Arles et de sa région au XVIIIe siècle.Les ornements de la façade en constituent, notamment, un exemple raffiné, avec des sculptures de style rocaille (courbes et contrecourbes inspirées des volutes de coquillage), des petites corbeilles ou des têtes placées au sommet des arc des fenêtres.
Remarquable, également, est le fronton du premier étage, décoré d’une coquille et de cornes d’abondance.
L’intérieur du bâtiment a subi un grand nombre de transformation, entreprise dès le XIXe siècle par les nouveaux propriétaires.
Subsistent néanmoins l’escalier du XVIIIe siècle, ainsi que les grands salons de l’étage noble (premier étage, destiné à l’apparat).