Tour de l'Ecorchoir
1372Présentation
La tour de l'Ecorchoir aujourd'hui
Elle borne au sud-ouest le Vieux-Bourg (aujourd’hui quartier de la Roquette) et demeure un des derniers vestiges du rempart médiéval des bords du Rhône.
Après de nombreuses appellations, celle en usage aujourd’hui ne tient pourtant pas à son histoire militaire, mais à une affectation plus récente aux abattoirs de la ville.
Isolée du rempart disparu, et récemment restaurée, la tour témoigne encore aujourd’hui d’une époque où un fleuve était aussi vecteur de menées guerrières.
Histoire
A la suite du siège d'Arles par Bertrand Duguesclin, en 1368, la ville, soucieuse de renforcer sa défense fit édifier cette tour sur l’enceinte médiévale.
Cette dernière, du XIIe au XIVe
Dans un premier temps, on nomma l’édifice « Torre del Leonet », selon le nom du propriétaire de la maison sur laquelle elle fut construite, Esteve Leon.
En 1424, sous l’éventuelle menace des Aragonais (qui viennent de prendre Marseille), des travaux de réfections sont effectués dans l’urgence. La tour est dite alors « Torre Nova ».
Plus tard, elle fut encore nommée « Torre Sancta Clara », en raison de sa proximité avec la porte du même nom. En 1431, ce furent les galères catalanes qu’il fallut repousser.
La tour connut aussi les guerres civiles de la fin du XVIe siècle, Arles étant aux mains de la Ligue, en conflit avec le pouvoir royal.
Au XVIIIe siècle, après avoir perdu sa fonction militaire, l’édifice servit aux abattoirs de la ville, d’où le nom qu’elle a conservé jusqu’à nos jours.
Cette dernière, du XIIe au XIVe
Dessin de Bertran Boyssetextrait
du "Roman d'Arles" (1372)
Dans un premier temps, on nomma l’édifice « Torre del Leonet », selon le nom du propriétaire de la maison sur laquelle elle fut construite, Esteve Leon.
En 1424, sous l’éventuelle menace des Aragonais (qui viennent de prendre Marseille), des travaux de réfections sont effectués dans l’urgence. La tour est dite alors « Torre Nova ».
Plus tard, elle fut encore nommée « Torre Sancta Clara », en raison de sa proximité avec la porte du même nom. En 1431, ce furent les galères catalanes qu’il fallut repousser.
La tour connut aussi les guerres civiles de la fin du XVIe siècle, Arles étant aux mains de la Ligue, en conflit avec le pouvoir royal.
Au XVIIIe siècle, après avoir perdu sa fonction militaire, l’édifice servit aux abattoirs de la ville, d’où le nom qu’elle a conservé jusqu’à nos jours.
Localisation
Descriptif
La tour a conservéune partie
de ses mâchicoulis
Elle est pourvue d’un escalier intérieur qui permettait de rejoindre le chemin de ronde du rempart
Elle pouvait contenir quelques dizaines de soldats. Plate-forme d’artillerie et tour de guet, elle participa à bien des combats jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1758, à la demande des bateliers, on fit établir une bigue (poteau pour porter des signaux) afin de signaler l’arrivée des barques et allèges.
L’édifice renouait ainsi avec sa vocation initiale de surveillance du fleuve.