Eglise Saint-Genes-de-la-Colonne
XIIe XVIIe sièclesPrésentation
Aperçu de l'intérieur
de l'ancienne église
De l’église qui porte son nom, singulièrement située en rive droite du fleuve, il ne demeure aujourd’hui que des vestiges bien lacunaires.
Elle témoigne néanmoins de l’ancienneté de l’Eglise d’Arles, l’une des plus ancienne communauté chrétienne de la Gaule, dont un évêque, Marcianus, est attesté dès 254.
Saint Genest est également à l’origine de l’essor des principales nécropoles de la ville : celles des Alyscamps et de Trinquetaille.
Histoire
Exhumation de sarcophages en 1932
Genesius, Genès ou Genest, greffier vers le IIIe siècle, refusant de notifier la persécution de Chrétiens, fut décapité à Trinquetaille.La légende veut que son corps, rapportée aux Alyscamps y ait été inhumé.
Bien qu’une chapelle de l’église médiévale Saint-Honorat porte son nom, la présence de la tombe du martyr ne fut jamais attestée sur le site.
A l’emplacement de son supplice, devant les colonnes d’un temple, fut construit, probablement dès le IVe siècle un édifice primitif demeuré cependant inconnu.
Au XIIe siècle une nouvelle église existait, qui fut ruinée lors des guerres de la Ligue. Elle fut restaurée en 1684, notamment la voûte et la façade occidentale.
En 1689 on y ajouta une chapelle latérale sous le titre de Notre-Dame-de-Vie.
Localisation
L'édifice est situé rue du Maréchal Galliéni, non loin de la route des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Descriptif
Le premier édifice implanté sur le site nous est inconnu si ce n’est par sa situation : dans les ruines d’un temple païen, en limite de la nécropole de Trinquetaille.
De nombreux sarcophages
L’église médiévale, édifiée en bel appareil, possédait une nef de deux travées voûtées en berceau et un chevet composé d’une abside couverte d’un cul-de-four.
La construction possédait également une sacristie et une galerie semi-circulaire ouvrant sur le sanctuaire, destinée sans doute, à faciliter la visite des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Il y fut ajouté, au XVIIe siècle, une chapelle latérale, seul vestige conservé aujourd’hui.
Son mur méridional portait un sarcophage antique, déposé au Musée lapidaire, peu après l’inscription des vestiges de l’édifice aux Monuments historiques.
De nombreux sarcophages
Le sarcophage antique du mur méridional
des collections arlésiennes proviennent de ce secteur.L’église médiévale, édifiée en bel appareil, possédait une nef de deux travées voûtées en berceau et un chevet composé d’une abside couverte d’un cul-de-four.
La construction possédait également une sacristie et une galerie semi-circulaire ouvrant sur le sanctuaire, destinée sans doute, à faciliter la visite des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Il y fut ajouté, au XVIIe siècle, une chapelle latérale, seul vestige conservé aujourd’hui.
Son mur méridional portait un sarcophage antique, déposé au Musée lapidaire, peu après l’inscription des vestiges de l’édifice aux Monuments historiques.