Hôtel Bouchaud de Bussy
XVIe XVIIe XVIIIe sièclesPrésentation
La façade de l'hôtel
La famille, dont le nom y est encore attaché aujourd’hui, donna à la ville de nombreux notables.
La façade de l’édifice s’impose enfin comme un témoignage remarquable du style classique, dans le droit fil de l'hôtel de ville construit quelques décennies auparavant.
Histoire
Les archives révèlent que l’hôtel fut vendu en 1648 à Julien de Donines et connaîtra par la suite de multiples propriétaires successifs.
L’un d’entre eux, Jean-Baptiste de Donis, seigneur
L’édifice est acquis en 1723 par Jean-François de Bouchaud de Bussy, conseiller du roi au siège d’Arles.
Cette famille, arrivée en Provence dès 1471, est connue à Tarascon au XVIe siècle. Elle donnera à la ville d’Arles de nombreuses personnalités, notamment, consuls, officiers, chevaliers de Malte et de Saint-Louis.
Une rue de Trinquetaille porte par ailleurs le nom d’un descendant, Louis (1837-1922), qui fut zouave pontifical et chevalier de l’ordre de Pie IX. Il contribua à l’irrigation des terres de Camargue par l’usine de pompage de la Triquette.
L’hôtel Bouchaud de Bussy deviendra clinique d’accouchement entre 1960 et 1980 environ. Il abrite aujourd’hui un hôtel de tourisme.
L’un d’entre eux, Jean-Baptiste de Donis, seigneur
L'hôtel aujourd'hui
L’édifice est acquis en 1723 par Jean-François de Bouchaud de Bussy, conseiller du roi au siège d’Arles.
Cette famille, arrivée en Provence dès 1471, est connue à Tarascon au XVIe siècle. Elle donnera à la ville d’Arles de nombreuses personnalités, notamment, consuls, officiers, chevaliers de Malte et de Saint-Louis.
Une rue de Trinquetaille porte par ailleurs le nom d’un descendant, Louis (1837-1922), qui fut zouave pontifical et chevalier de l’ordre de Pie IX. Il contribua à l’irrigation des terres de Camargue par l’usine de pompage de la Triquette.
L’hôtel Bouchaud de Bussy deviendra clinique d’accouchement entre 1960 et 1980 environ. Il abrite aujourd’hui un hôtel de tourisme.
Localisation
Descriptif
L'escalier intérieur de l'hôtel
Celle-ci pourvue d’un beau décor classique, use d’un répertoire caractéristique de l’époque : porche imposant, colonnes encadrant les fenêtres principales et supportant un fronton mouluré, rythme équilibré des ouvertures.
Son style permet d’en dater la construction au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles. Fortement inspiré de celui de l’hôtel de ville voisin, il laisse penser qu’il a peut-être eu les mêmes architectes, Peytret ou Mansart.
De la même époque date probablement le grand escalier intérieur à rampe en fer forgé.