Mouleyrès / Griffeuille
Présentation
Le quartier des Mouleyrès, est la première banlieue, au sens moderne, de l’évolution urbaine d’Arles.
Elle est née d’une croissance rapide de la population au XIXe siècle, lors de la
Quartier populaire et chaleureux, initialement à forte densité de cheminots, doté d’une toponymie résolument révolutionnaire (voulue par une municipalité élue en 1900), les Mouleyrès ont conservé aujourd’hui leur urbanisme pittoresque et aléatoire.
Entre voie ferrée et canal du Vigueirat, il se prolonge dans sa partie sud par le quartier de la Genouillade, et, pour faire face à la démographie du XXe siècle, par celui de Griffeuille à l’est, qui y déploie son architecture d’habitat collectif. Celui-ci est composé d’un ensemble d’immeubles, de services publics (école, bibliothèque, centre social,…) et de commerces disposés autour de vastes places et d’espaces verts.
L’ensemble de ce secteur urbain comptait 4 735 habitants en 2006.
Elle est née d’une croissance rapide de la population au XIXe siècle, lors de la
Maisons jumelles aux Mouleyrès
Quartier populaire et chaleureux, initialement à forte densité de cheminots, doté d’une toponymie résolument révolutionnaire (voulue par une municipalité élue en 1900), les Mouleyrès ont conservé aujourd’hui leur urbanisme pittoresque et aléatoire.
Entre voie ferrée et canal du Vigueirat, il se prolonge dans sa partie sud par le quartier de la Genouillade, et, pour faire face à la démographie du XXe siècle, par celui de Griffeuille à l’est, qui y déploie son architecture d’habitat collectif. Celui-ci est composé d’un ensemble d’immeubles, de services publics (école, bibliothèque, centre social,…) et de commerces disposés autour de vastes places et d’espaces verts.
L’ensemble de ce secteur urbain comptait 4 735 habitants en 2006.
Histoire
Dans l’antiquité, la colline, portant le futur quartier des Mouleyrès, amenait la voie aurélienne (en provenance de Rome) à la porte d’Auguste. La nécropole des Alyscamps l’occupait partiellement,
Au XVe siècle, le Molar était la partie nord- est du lieu, où dix-sept moulins à vent étaient répertoriés, sur les vingt et un que comptait alors la ville. En 1743, ils étaient vingt.
De 1843 à 1856 sont construits les ateliers ferroviaires, autour de la voie inaugurée en 1848.
Ce sont ces évènements qui vont donner naissance au quartier. Sa physionomie est profondément bouleversée par la tranchée de la voie ferrée, et une nombreuse main d’œuvre s’installe dans le quartier.
A la fin du XIXe siècle, Van Gogh représentera le seul moulin existant encore actuellement rue Mireille, ainsi que le mas, acheté au XVIIe siècle par jacques Griffeuille qui plus tard donnera son nom au nouveau quartier.
C’est en 1900 qu’est élue une municipalité qui revoit la toponymie des rues dans une optique résolument révolutionnaire. Vers 1965, apparaît le nouveau quartier de Griffeuille.
Le mas de Griffeuille
Au XVe siècle, le Molar était la partie nord- est du lieu, où dix-sept moulins à vent étaient répertoriés, sur les vingt et un que comptait alors la ville. En 1743, ils étaient vingt.
De 1843 à 1856 sont construits les ateliers ferroviaires, autour de la voie inaugurée en 1848.
Ce sont ces évènements qui vont donner naissance au quartier. Sa physionomie est profondément bouleversée par la tranchée de la voie ferrée, et une nombreuse main d’œuvre s’installe dans le quartier.
A la fin du XIXe siècle, Van Gogh représentera le seul moulin existant encore actuellement rue Mireille, ainsi que le mas, acheté au XVIIe siècle par jacques Griffeuille qui plus tard donnera son nom au nouveau quartier.
C’est en 1900 qu’est élue une municipalité qui revoit la toponymie des rues dans une optique résolument révolutionnaire. Vers 1965, apparaît le nouveau quartier de Griffeuille.