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Trébon / Monplaisir

Présentation
Le Trébon fut dans l’histoire du territoire arlésien, le premier lieu à être investi lors de la renaissance médiévale du XIIe siècle.

Mais une partie de ses excellentes terres alluviales

L'avenue de Stalingrad, entre
Trébon et Monplaisir

produisait du blé depuis l’Antiquité.

Au nord-est, la partie, encore vouée aux marais, aux étangs et menacée des crues du fleuve, bénéficia au XVIIe siècle des prodigieux travaux d’un ingénieur hollandais, Jean Van Ens, qui réussit l’assèchement de 4 500 hectares.

Ce n’est cependant qu’à partir de 1960 que le quartier trouva sa vocation et sa physionomie actuelles, principalement résidentielle, avec un important parc d’habitat collectif.

Le quartier voisin de Monplaisir a lui aussi connu un peuplement relativement tardif et d’abord rural, avant d’être loti de nombreuses résidences pavillonnaires au XXe siècle.

Enfin le secteur se clôt aujourd’hui, au nord de l’agglomération par une vaste zone industrielle, tandis que sur le Rhône se déroule l’activité portuaire de la ville.

Ces quartiers, avec plus de 9 000 habitants, représentent près d'un quart de la population de l’agglomération d’Arles.

Histoire
Vers le XIIe siècle, après des siècles d’insécurité, s'amorce un regain de prospérité et une augmentation de la population.

La ville se développe, le Trébon est investi autour du château

Ce dessin de la ville au XVIe siècle montre
le peu d'urbanisation hors les remparts

de la famille des Baux et offre son terroir à l’initiative paysanne.

L’origine du nom est incertaine. Une des hypothèses, la déformation du latin tripontius (trois ponts) évoque un évènement majeur pour le territoire : l’assèchement des marais.

Appelé par le roi Louis XIII pour gérer le trop plein des eaux du Rhône, Jean Van Ens, ingénieur hollandais réussit par la création de canaux, dont celui du Vigueirat, à améliorer la situation.

Lorsqu’il meurt accidentellement en 1652, honoré par les Arlésiens, le terroir est devenu plus viable, bien que toujours exposé aux inondations.

Le principal essor du quartier, n’interviendra que bien plus tard. Il doit son développement à la démographie des années 1960, et au nécessaire développement économique de la ville.

Ces quartiers ont souffert en décembre 2003 de graves inondations, dont le souvenir restera dans la mémoire de la ville, et encore plus dans celle des victimes.

Localisation

Les quartiers du Trébon et de Monplaisir se situent au nord de l’agglomération, de part et d’autre de la route d’Avignon, entre la voie ferrée et le canal du Vigueirat.

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