Tél. 04 90 49 36 36

Ateliers SNCF

Présentation
Quel rapport entre une léproserie d’origine médiévale et une école supérieure enseignant les techniques numériques du XXIe siècle ? : un projet d’urbanisme, aux multiples facettes, implanté

Aperçu du site aujourd'hui

sur une friche industrielle, celle des anciens ateliers SNCF.

Symbole des mutations techniques du milieu du XIXe siècle, acteur majeur des débuts du transport ferroviaire en France, l’entreprise a rythmé près de 140 ans du paysage économique et social arlésien.

Salutaire reconversion de l’économie arlésienne, pôle technique et économique d’envergure, les ateliers feront néanmoins payer un lourd tribu au patrimoine arlésien, en dévastant largement la nécropole des Alyscamps.

Aujourd’hui que les machines se sont tues, a été engagé un ambitieux programme (réutilisant autant que possible le bâti existant) confirmant l’identité d’Arles « ville de l’image et des industries culturelles numériques ».

Fer de lance de l’opération, le pôle universitaire, à l’est du site, est déjà une réalité. A plus longue échéance, la partie ouest sera quant à elle principalement dédiée à la culture, aux loisirs et aux services.

C’est ainsi que se joue la naissance d’un nouveau quartier, qui conjugue sa propre logique avec la trame du tissu urbain de la ville d’aujourd’hui.

Histoire
L’installation des ateliers et l’arrivée du chemin de fer à Arles représentent un tournant majeur dans l’économie arlésienne, et accompagne une brutale rupture avec les activités traditionnelles

Aperçu du chantier vers 1850avec
la rotonde aujourd'hui détruite

de la batellerie.

En 1842, Lamartine défend brillamment à l’Assemblée nationale le tracé par Arles du Marseille-Avignon, premier tronçon du futur PLM (Paris-Lyon-Méditerranée).

Les Arlésiens, reconnaissants, s’empresseront de lui donner le nom d’une place, et d’ériger un monument à la gloire du Grand homme.

Les ateliers sont construits entre 1845 et 1856. Le convoi inaugural de la nouvelle ligne, quant à lui, arrive de Marseille le 9 janvier 1848…sous la neige.

Cinq à six générations d’Arlésiens connaîtront l’expansion du site (jusqu’à 1800 salariés à la fin du XIXe siècle) puis son déclin à partir des années 1950, jusqu’à la fermeture en 1984.

En 1937, les différentes compagnies ferroviaires françaises formeront la SNCF, d’où le nom usuel du lieu.

La friche industrielle demeurera comme une plaie ouverte, conservant, bien que souvent en mauvais état, quelques beaux exemples de l’architecture de l’époque. Au tournant du XXIe siècle, émergent les premières réalisations d’un grand projet susceptible de valoriser le sud-est de la ville.

Localisation

Le site occupe un vaste quadrilatère, de part et d'autre de la voie ferrée, entre chemin des Minimes et avenues Victor-Hugo et de Crau.

Document