Tél. 04 90 49 36 36

Abbaye de Montmajour

Présentation
L’île de Montmajour domine une zone d’étangs et de marais.

C’est sur ce site, aux portes d’Arles, que s’établit une première communauté de Bénédictins en 949, inaugurant huit siècles

Vue aérienne de l'abbaye

de vie monastique.

Progressivement agrandi et enrichi, l’ensemble monastique deviendra rapidement un des pèlerinages les plus fréquentés en Europe, notamment lors du Grand Pardon de la Sainte-Croix, institué en 1030.

Les nombreux édifices du site, bâtiments conventuels, cloître, chapelles, tour,… présentent un intérêt architectural de tout premier ordre.

Un nouveau monastère, édifié au XVIIIe siècle, marque le site d’une toute autre empreinte, inspirée de l’architecture civile grandiose et fonctionnelle.

Après bien des vicissitudes historiques, l’abbaye de Montmajour fait aujourd’hui l’objet de nombreux travaux de restauration, la livrant progressivement à la curiosité des visiteurs.

Elle est devenue par ailleurs un lieu d’exposition prestigieux, notamment dans le cadre des Rencontres de la Photographie.

Histoire
C’est à une famille originaire de Bourgogne, les Teucinde, que les Bénédictins doivent leur implantation en 949 sur l’île de Montmajour, ancienne nécropole chrétienne habitée de quelques ermites.

Bénédictin réformé en habit de choeur



Organisé en communauté monastique régulière, d’abord sous le patronage de Saint-Pierre, ceux-ci vont, au XIIe siècle, entreprendre un vaste chantier qui donnera naissance au premier ensemble conventuel, placé sous la règle de saint Benoît.

Communauté prospère, lieu de pèlerinage très fréquenté, l’abbaye de Montmajour connaîtra plusieurs siècles d’expansion et de rayonnement.

Cependant, à partir du XIVe siècle, l’établissement est placé sous le régime de la commende (concession d’un bénéfice à un ecclésiastique séculier ou à un laïc) ce qui entraînera sa décadence spirituelle et matérielle.

A la demande de l’archevêque d’Arles, et contre l’avis des moines, la congrégation de Saint-Maur est chargée de restaurer l’abbaye. Elle en prend possession en 1639, rétablit la discipline et engage à partir de 1703 l’édification du monastère Saint-Maur.

En 1786 l’abbaye est sécularisée puis, à la Révolution, vendue comme bien national. Les bâtiments, en partie détruits, sont rachetés par la ville d’Arles en 1838, classé Monument historique à partir de 1845.

Ils sont restaurés par Henri Revoil, sous le Second Empire. Depuis 1945, l’abbaye est propriété de l’Etat.

Localisation

L’abbaye se situe à quelques kilomètres au nord-est de l’agglomération arlésienne, en bordure de la D 17, route menant à Fontvieille et aux Baux-de-Provence.

Document