Rotonde (temple protestant)
1790Présentation
Le cercle de la Rotonde, présente une double singularité, dans le patrimoine architectural arlésien : sa vaste salle circulaire, d’où il tire son nom, et l’époque de sa construction.
C’est
A la fin du XVIIIe siècle, la société mondaine et raffinée se distrait dans des clubs, tel celui du Waux Hall, construit en 1769 et disparu aujourd’hui.
Vers 1780, quelques membres issus de ce milieu se regroupe en société d’actionnaires afin d’édifier un nouveau cercle. Leur bâtiment, d’un néo-classicisme de grande qualité, est édifié en 1790.
Ce lieu de spectacle et de jeux connaîtra une existence éphémère, du fait des turbulences locales de l’époque révolutionnaire.
Après quelques restaurations, il sera finalement vendu et acquis plus tard par l’Eglise Réformée de France.
C’est
Façade sud de la Rotonde
A la fin du XVIIIe siècle, la société mondaine et raffinée se distrait dans des clubs, tel celui du Waux Hall, construit en 1769 et disparu aujourd’hui.
Vers 1780, quelques membres issus de ce milieu se regroupe en société d’actionnaires afin d’édifier un nouveau cercle. Leur bâtiment, d’un néo-classicisme de grande qualité, est édifié en 1790.
Ce lieu de spectacle et de jeux connaîtra une existence éphémère, du fait des turbulences locales de l’époque révolutionnaire.
Après quelques restaurations, il sera finalement vendu et acquis plus tard par l’Eglise Réformée de France.
Histoire
La « Société des Cent » (plus tard « de la Rotonde » puis « Cercle patriotique ») est crée vers 1780 dans le but d’édifier une nouvelle salle de jeu.
Recourant à l’actionnariat et
Un architecte nîmois, Loizon fils, propose un projet fortement inspiré par Soufflot (église Ste-Geneviève à Paris, 1770) et Ledoux (barrière d’octroi, dans la même ville, 1784-89).
La construction de la Rotonde est effectuée en 1790, mais, début 1792, lors de la première assemblée du club, l’édifice est à peine terminé, et la dépense presque doublée…
Le bâtiment, donc en cours de finition, va subir dès mars de la même année, de graves dégradations, lors de la prise de la ville par les Marseillais. Il est alors converti en atelier d’armes et magasin.
A la reprise des activités du Club, en 1803, créanciers et ouvriers impayés se manifestent vivement. Quelques travaux de restauration sont cependant effectués, mais peu après la Société est dissoute et ses biens vendus aux enchères.
Après diverses transformations et morcellements, l’édifice deviendra finalement temple protestant au milieu du XIXe siècle.
Recourant à l’actionnariat et
Dessin de la ville au début du XIXe siècle,on
peut distinguer la Rotonde à droite
Un architecte nîmois, Loizon fils, propose un projet fortement inspiré par Soufflot (église Ste-Geneviève à Paris, 1770) et Ledoux (barrière d’octroi, dans la même ville, 1784-89).
La construction de la Rotonde est effectuée en 1790, mais, début 1792, lors de la première assemblée du club, l’édifice est à peine terminé, et la dépense presque doublée…
Le bâtiment, donc en cours de finition, va subir dès mars de la même année, de graves dégradations, lors de la prise de la ville par les Marseillais. Il est alors converti en atelier d’armes et magasin.
A la reprise des activités du Club, en 1803, créanciers et ouvriers impayés se manifestent vivement. Quelques travaux de restauration sont cependant effectués, mais peu après la Société est dissoute et ses biens vendus aux enchères.
Après diverses transformations et morcellements, l’édifice deviendra finalement temple protestant au milieu du XIXe siècle.
Localisation
Descriptif
De style néo-classique, proche de celui de Ledoux, l’édifice s’articule autour d’une vaste salle circulaire à voûte plate appareillée sur plan de coupole, percée de quatre lunettes.
Une
Les murs, en pierre de Fontvieille, sont rythmés par seize colonnes en pierre de Beaucaire à chapiteau dorique, encadrant les quatre réduits destinés aux tables de jeu.
Cette pièce s’ouvre au sud par des ouvertures décorées de quatre colonnes de pierre. Au nord, elle donne sur un vestibule pareillement décoré, puis sur une cuisine et un escalier suspendu en pierre de Barbentane.
Le premier étage offre une salle communiquant avec des salons et autres cabinets de jeux et s’ouvre sur une terrasse par trois croisées surmontées d’un fronton triangulaire. A noter également deux cheminées à décor néo-classique.
Au niveau supérieur, un petit belvédère comportant huit colonnes de bois avec des murs de pierre ouverts en arcades, offrait une vaste vue sur la ville. Cette sorte de campanile fut détruit dès 1792.
Une
Détail de la salle circulaire
Les murs, en pierre de Fontvieille, sont rythmés par seize colonnes en pierre de Beaucaire à chapiteau dorique, encadrant les quatre réduits destinés aux tables de jeu.
Cette pièce s’ouvre au sud par des ouvertures décorées de quatre colonnes de pierre. Au nord, elle donne sur un vestibule pareillement décoré, puis sur une cuisine et un escalier suspendu en pierre de Barbentane.
Le premier étage offre une salle communiquant avec des salons et autres cabinets de jeux et s’ouvre sur une terrasse par trois croisées surmontées d’un fronton triangulaire. A noter également deux cheminées à décor néo-classique.
Au niveau supérieur, un petit belvédère comportant huit colonnes de bois avec des murs de pierre ouverts en arcades, offrait une vaste vue sur la ville. Cette sorte de campanile fut détruit dès 1792.