Couvent des Grands-Carmes
vers 1450Présentation
Les voûtes de la chapelle Desalberts
Jusqu’à récemment, le souvenir de l’établissement demeurait principalement porté par le nom d’une rue, qui de fait occupe l’ancienne nef de son église.
Ses vestiges lacunaires, mais d’un grand intérêt, ont trouvé récemment une mise en valeur particulièrement réussie, lors de la restauration d’un établissement bancaire.
Ainsi, le couvent des Grands-Carmes se rappelle aujourd’hui à notre admiration, notamment par son extraordinaire chapelle Desalberts.
Elle constitue en effet l'unique témoin dans la ville de l’architecture religieuse de la deuxième moitié du XVIe siècle.
Histoire
Tirant son nom du mont Carmel, en Palestine, cet ordre fut créé en Syrie au XIIe siècle.
C’est un ordre mendiant et contemplatif.
Son implantation à Arles est progressive : arrivé
Il est possible que la communauté ait construit dès cette époque une première église dont nous n’avons cependant aucune trace archéologique.
Ce n’est que vers le milieu du siècle suivant, que l’essentiel des bâtiments conventuels et de l’église sont achevés.
A celle-ci, de nombreuses grandes familles arlésiennes participent, en contrepartie, selon l’usage, du droit d’y être inhumé. Aussi l’édifice comporte t’il de nombreuses chapelles.
Le clocher fut plus tardivement construit entre 1505 et 1516, grâce à l’aide financière de la ville, et l’église ne fut consacrée qu’en 1539.
A la Révolution, cette première implantation fut démantelée et presque entièrement détruite.
C’est un ordre mendiant et contemplatif.
Son implantation à Arles est progressive : arrivé
Le couvent sur un plan de ville de 1743
Il est possible que la communauté ait construit dès cette époque une première église dont nous n’avons cependant aucune trace archéologique.
Ce n’est que vers le milieu du siècle suivant, que l’essentiel des bâtiments conventuels et de l’église sont achevés.
A celle-ci, de nombreuses grandes familles arlésiennes participent, en contrepartie, selon l’usage, du droit d’y être inhumé. Aussi l’édifice comporte t’il de nombreuses chapelles.
Le clocher fut plus tardivement construit entre 1505 et 1516, grâce à l’aide financière de la ville, et l’église ne fut consacrée qu’en 1539.
A la Révolution, cette première implantation fut démantelée et presque entièrement détruite.
Localisation
Descriptif
Les quelques traces subsistant en extérieur dans l’actuelle rue des Carmes, requièrent un œil averti pour être perçues.
On connaît cependant le plan de l’église par Pierre Véran qui
D’après celui-ci, on accédait à l’église par une porte ouverte dans la façade sur rue.
A l’intérieur, la grande nef était ouverte des deux côtés par des chapelles latérales et se terminait par un chevet plat.
La restauration de 2002 a principalement porté sur les chapelles. Deux d'entre elles sont visibles au niveau de l’accueil de la banque.
De style gothique, la première comportait une seule travée, la seconde peut-être deux. Les murs sont construits en pierre de moyen appareil.
Seule la première chapelle a conservé les deux fenêtres qui l’éclairaient. Toutes deux sont couvertes de voûtes à croisée d’ogives.
Une troisième chapelle à deux travées, plus tardive, a depuis longtemps suscité l’admiration des historiens et archéologues.
Fondée par un Arlésien nommé Nicolas Desalberts, elle présente une voûte brodée d’une pierre taillée, amincie, et découpée avec une grande délicatesse.
Ce décor, combinant divers motifs du répertoire antique s’apparente à la Renaissance.
Par ailleurs, cette voûte présente un structure très sophistiquée dite à liernes de tiercerons, technique caractéristique du gothique tardif.
On connaît cependant le plan de l’église par Pierre Véran qui
Plan de l'église du couventpar
Pierre Véran
D’après celui-ci, on accédait à l’église par une porte ouverte dans la façade sur rue.
A l’intérieur, la grande nef était ouverte des deux côtés par des chapelles latérales et se terminait par un chevet plat.
La restauration de 2002 a principalement porté sur les chapelles. Deux d'entre elles sont visibles au niveau de l’accueil de la banque.
De style gothique, la première comportait une seule travée, la seconde peut-être deux. Les murs sont construits en pierre de moyen appareil.
Seule la première chapelle a conservé les deux fenêtres qui l’éclairaient. Toutes deux sont couvertes de voûtes à croisée d’ogives.
Une troisième chapelle à deux travées, plus tardive, a depuis longtemps suscité l’admiration des historiens et archéologues.
Fondée par un Arlésien nommé Nicolas Desalberts, elle présente une voûte brodée d’une pierre taillée, amincie, et découpée avec une grande délicatesse.
Ce décor, combinant divers motifs du répertoire antique s’apparente à la Renaissance.
Par ailleurs, cette voûte présente un structure très sophistiquée dite à liernes de tiercerons, technique caractéristique du gothique tardif.